samedi 25 avril 2015

préambule


Quand nous sommes tristes, nous pleurons;
gais, nous rions;
croyants, nous prions; athée, nous pensons.
Nous avons le choix d'aimer ou de détester avec l'interdiction de tuer pour cela.
Nous pouvons défiler ou rester chez soi sans subir de reproche.

Nous avons le droit de voter et celui de nous abstenir.
Nous demandons à vivre en paix, à manger à notre faim, à travailler pour rester des honnêtes gens.

Ce sont des libertés tellement naturelles qu'il peut sembler absurde de les défendre.
Pourtant il le faut car elles sont fondamentales.

Je ne suis ni vieux ni jeune. J'ai peu de culture, peu de connaissance de notre histoire pour comparer ce qui est arrivé le 7 janvier à Paris.
Pourtant un lointain événement y ressemble.
C'était le 31 juillet 1914.
Après une journée de travail à rédiger un article sur la situation politique en Europe, un homme sort de son bureau pour souper au café du croissant avec ses collègues journalistes.
Il y est abattu par un extrémiste nationaliste.
Ce journaliste était aussi député de gauche, pacifiste, défenseur de Dreyfus, défenseur de la laïcité.
C'était Jean Jaurès.
Le lendemain, le France entrait en guerre. Pour 4 années.
L'un de mes arrière grand père est mort lors de ce conflit.

Je n'avais jamais manifesté avant. Je déteste toujours défiler à la suite des politiques, des syndicalistes de tout poils.
Pourtant, le dimanche 11 Janvier 2015, j'étais place de la République.

Pour résumer mon engagement, voici quelques citations de Jaurès car mon ignorance m'empêche de m'exprimer mieux que lui:
"C'est qu'au fond, il n'y a qu'une seule race : l'humanité."
"Il est bien vrai que la beauté de la science et de l'art est consolatrice."
"A celui qui n'a rien, la patrie est son seul bien."

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