The Economist calcule l’indice de
démocratie à partir de 60 critères et répartit les 167 pays étudiés en 4 types
de régime : les démocraties, les démocraties imparfaites, les régimes hybrides,
les régimes autoritaires.
N°
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2011
|
indice
|
processus électorale
|
Fonctionnement gouvernemental
|
Participation
politique |
Culture
Politique
|
Libertés
civiles
|
catégorie
|
29
|
France
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7.77
|
9.58
|
7.14
|
6.11
|
7.50
|
8.53
|
Démocratie imparfaite
|
Les premières places reviennent
aux monarchies scandinaves. La France est dépassée (en 2011) par l’Uruguay, le
Cap-Vert, le Portugal et L’Afrique du sud.
La répartition du
pouvoir
L’exercice du pouvoir fut
légitimité par la naissance puis la force ensuite le vote limité à une caste
pour en arriver à des élections libres. Les progrès sont évidents. Mais une
étape supplémentaire doit être franchie.
Les élections excluent la
majorité des candidats capables. C’est un gâchis. Le seul fait de se présenter
au suffrage doit permettre l’accès à la responsabilité politique. Cela
justifierait le remboursement des frais de campagne.
Du point de vue du respect de la
diversité des idées, museler une minorité d’élus est un déni de démocratie. Il faut
donner des responsabilités à l’opposition. Et au-delà des responsabilités du
pouvoir. Dis autrement, majorité et opposition exercent ensemble le pouvoir sur
des strates de responsabilité différentes.
Vers plus de démocratie.
La proportionnelle réclamée pour
la représentation nationale représente un danger. Pour gouverner, il faut une
majorité. La constitution française est bicamériste. C’est une chance à saisir.
L’élection du sénat à la proportionnelle intégrale se justifie aujourd’hui. Il
serait possible de lui adjoindre le conseil économique et social représentant
les associations et les forces vives de notre pays.
Quant au ministre de la justice,
pourquoi reste-il nommer par le premier ministre et le président?
Quid du premier ministre alors
que le président de la république est élu sur le même calendrier que
l’assemblée nationale ? Notre chef d’état, sans rendre compte aux
parlements, préside et gouverne.
Des membres aussi importants que
ceux de la CNIL sont nommés sans débat publique. Les peuples doivent se doter
une représentation démocratique garantissant l’expression artistiques, la
démocratie politique, les vérités scientifiques dans le monde numérique. Sans
cette nouvelle institution, les prochains despotismes s’empareront du numérique
pour contraindre nos pensées.
Le vote
Il est de la responsabilité de
nos responsables politiques d’inciter les citoyens à revenir aux urnes et à
s’engager. La seule solutions possible est une représentativité correcte en
rapport avec le résultat sortie des urnes.
Une meilleure participation à la
vie politique des français nous permettrait
atteindre la note minimale de 8 pour entrer dans le club ouvert des
démocraties. Nous sommes tous responsables.

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