jeudi 3 septembre 2015

L'Europe, oui à la fédération


L’Europe, quel constat?
L’Europe est un espace de démocratie. Les décisions prises à Bruxelles ou Strasbourg changent nos vies. Pourtant, les élections arrivent sans programme européen, sans campagnes sérieuses, sans que nous soyons informés des travaux de l'assemblée ou de la commission. Nous sommes incapables de trouver quelqu'un pour expliquer simplement le fonctionnement des institutions européennes.
Une certitude : l’Europe n’est pas encore un vrai pays.

Limite et grandeur
Voilà l’incohérence: L’économie domine le politique influencé par des lobbies affairistes. Le résultat est normalement détestable au regard des chiffres au niveau des états ou au niveau de l’UE. L’élargissement s’est conclu sans organisation politique adéquate invitant encore plus l’implication de la finance. En conséquence, les déclarations du directeur de la BCE sont plus écoutées que celles du président de la commission.
La politique étrangère de l’union est brouillée par les actions des états membres. La situation sur l’engagement militaire pour la guerre en Irak ne doit plus se reproduire. Si la position de la France fut noble et forte, cela n’a rien changé. Parler d’une seule voie porte obligatoirement plus. Que nos différents restent entre nous.
L’institution Européenne est une organisation sans dette. Sa population représente un marché sur lequel toutes les entreprises lorgnent. L’histoire, la culture de chaque état rayonnent sur le monde entier. Cette puissance exempte de reproches moraux rappelle à ses membres et à tous les peuples les exigences démocratiques. Elle vient en aide plus que quiconque aux pays en développement. L’Union Européenne renvoie une aura positive unique.

Les échecs volontaires
Le traitement des difficultés Grecque est un cas d'école. Pas de décideurs européens responsables des choix mais un attelage politico-bancaire, du mépris pour un état faible. L’accession au pouvoir de l’extrémisme et le rejet de l’Europe sont aussi la conséquence de cette politique.
L’histoire montre qu’il est impossible de quitter une fédération ou une confédération. Or l'Europe n'est rien de cela, ce serait plutôt un libre-service. Observons la distance britannique, les dictats allemands, l’arrogance française. Seuls les anciens pays du bloc de l’est respectent les engagements. A croire qu’eux seuls aient compris le principe ! Un état peut sortir de l'union européenne bien que cela soit ignoré par les traités.
Le résultat du référendum constitutionnel qui a fait perdre 30 ans de progrès aux Européens fut voulu par nos dirigeants. Ils sont eurosceptiques sinon europhobes. Ils refusent de transférer leurs pouvoirs à la commission. Force militaire, police, douane, impôts et taxes, politique étrangère et financière.
La solution crève les yeux. Les chefs de gouvernement la refusent par vanité. Pourtant la voie vers la fédération Européenne est la seule à suivre. Les peuples ne s'y opposeront pas. Les extrémistes qui rêvent de nationalisme oublient toute velléité si tôt arrivés aux affaires.

Garder l’espoir
Naturellement, nous devons sauter sur nos chaises comme un cabri en criant "l'Europe, l'Europe, l'Europe !" car cela mènera bien quelque part, cela signifie quelque chose. La concorde règne en Europe depuis la fin du conflit en Yougoslavie. Nous n’avons jamais connu une aussi longue période de paix totale sur notre continent.




Europe sur le taureau, 480-460 av. J.-C


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