L’Europe,
quel constat?
L’Europe est
un espace de démocratie. Les décisions prises à Bruxelles ou Strasbourg changent
nos vies. Pourtant, les élections arrivent sans programme européen, sans
campagnes sérieuses, sans que nous soyons informés des travaux de l'assemblée
ou de la commission. Nous sommes incapables de trouver quelqu'un pour expliquer
simplement le fonctionnement des institutions européennes.
Une
certitude : l’Europe n’est pas encore un vrai pays.
Limite et
grandeur
Voilà l’incohérence:
L’économie domine le politique influencé par des lobbies affairistes. Le
résultat est normalement détestable au regard des chiffres au niveau des états
ou au niveau de l’UE. L’élargissement s’est conclu sans organisation politique
adéquate invitant encore plus l’implication de la finance. En conséquence, les
déclarations du directeur de la BCE sont plus écoutées que celles du président
de la commission.
La politique
étrangère de l’union est brouillée par les actions des états membres. La
situation sur l’engagement militaire pour la guerre en Irak ne doit plus se
reproduire. Si la position de la France fut noble et forte, cela n’a rien
changé. Parler d’une seule voie porte obligatoirement plus. Que nos différents restent
entre nous.
L’institution
Européenne est une organisation sans dette. Sa population représente un marché
sur lequel toutes les entreprises lorgnent. L’histoire, la culture de chaque
état rayonnent sur le monde entier. Cette puissance exempte de reproches moraux
rappelle à ses membres et à tous les peuples les exigences démocratiques. Elle
vient en aide plus que quiconque aux pays en développement. L’Union Européenne
renvoie une aura positive unique.
Les échecs
volontaires
Le
traitement des difficultés Grecque est un cas d'école. Pas de décideurs européens
responsables des choix mais un attelage politico-bancaire, du mépris pour un
état faible. L’accession au pouvoir de l’extrémisme et le rejet de l’Europe sont
aussi la conséquence de cette politique.
L’histoire
montre qu’il est impossible de quitter une fédération ou une confédération. Or
l'Europe n'est rien de cela, ce serait plutôt un libre-service. Observons la
distance britannique, les dictats allemands, l’arrogance française. Seuls les
anciens pays du bloc de l’est respectent les engagements. A croire qu’eux seuls
aient compris le principe ! Un état peut sortir de l'union européenne bien
que cela soit ignoré par les traités.
Le résultat
du référendum constitutionnel qui a fait perdre 30 ans de progrès aux Européens
fut voulu par nos dirigeants. Ils sont eurosceptiques sinon europhobes. Ils refusent
de transférer leurs pouvoirs à la commission. Force militaire, police, douane,
impôts et taxes, politique étrangère et financière.
La solution crève
les yeux. Les chefs de gouvernement la refusent par vanité. Pourtant la voie
vers la fédération Européenne est la seule à suivre. Les peuples ne s'y
opposeront pas. Les extrémistes qui rêvent de nationalisme oublient toute
velléité si tôt arrivés aux affaires.
Garder
l’espoir
Naturellement,
nous devons sauter sur nos chaises comme un cabri en criant "l'Europe,
l'Europe, l'Europe !" car cela mènera bien quelque part, cela signifie
quelque chose. La concorde règne en Europe depuis la fin du conflit en
Yougoslavie. Nous n’avons jamais connu une aussi longue période de paix totale
sur notre continent.
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| Europe sur le taureau, 480-460 av. J.-C |

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