vendredi 13 janvier 2017

Question de principe


Le premier débat de la primaire de la gauche n’a rien montré de nouveau sur les animaux politiques avides d’un pouvoir illimité. Les discours bien huilés pour plaire à tous constituèrent un exemple types de langue de bois et de communication bien apprise par cœur

Seulement voilà, il y a eu la question à laquelle personne ne s’attendait. La Question, celle qui tue. Avec la « bonne » réponse à trouver en quelque secondes, et si on n’a pas d’idée sur « ce qu’il faut dire » on copie sur son voisin, quitte à répéter une connerie. Question grave puisqu’il s’agit de la vie ou de la mort d’êtres humains, celle nos ennemis, y compris celle de nos compatriotes.

La question était : « Comme François Hollande, ordonnerez-vous des exécutions ciblées de terroristes français à l’étranger au nom de la raison d’état ? ». Je décrypte la question en la reformulant : « Est-ce que vous ordonnerez l’assassinat politique de ressortissant français hors de tout cadre légal, sans jugement ? Sans appel ?». Quelle fut la réponse des 7 prétendants ? « OUI ».

Pour rappel, en 1981, la peine de mort fut abolie en France par le gouvernement socialiste de Pierre Mauroy. La dernière fois que l’état français utilisa ces méthodes, ce fut contre FLN et tortura à tour de gégène. Actuellement, la Russie de Poutine, Israël, la Chine, le Kazakhstan , les dictatures en générales pratiquent l’assassinat d’état mais jamais ne l’avouent. Bref, si un de ces 7 individus arrive au pouvoir suprême, nous aurons à l’Elysée un assassin fier de l’être.

Comment vous dire… Je suis
  • Déçu.
  • Choqué.
  • Révolté.
  • Malade.
  • Ecœuré.
  • Convaincu que les terroristes doivent répondre de leurs actes devant la justice. Sinon l’état de droit n’existe plus dans notre pays. (Le souhait de nos ennemis.)
  • Résolument démocrate face aux 7 imbéciles qui sous prétexte de défendre nos valeurs sont prêts à enfreindre la règle première et universelle des sociétés civilisées : « tu ne tueras pas ».
Source photographique 20mm


PS : Dixit Sophie Aram sur France Inter : Mon père m’a dit : « Sophie, il y a longtemps les hommes se mangeaient entre eux, on appelait ça le cannibalisme. Un jour viendra, Sophie, où nous diront : « les hommes se tuaient entre eux et on appelait ça la guerre ».

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