Emmanuel Macron

J'ai regardé Macron hier soir sur France2.
Je me suis installé devant ma télé avec mes stylos couleurs, des feuilles. Fin prêt à prendre des notes pour préparer mon sujet du jour. Démêler le pour et le contre, avoir un coup de gueule. Bref, la vie...

Je veux comprendre ce qui est séduisant chez cet homme.
Ma femme me propose une piste: il est beau gosse surtout avec ce léger strabisme. Vu que je suis hétéro et plutôt branché politique à cette minute, je suis guère avancé dans ma réflexion. Mais je ne peux ignorer le charisme du bonhomme. Un beau physique, une belle gueule servent à la diffusion d'un message.

Mais quelque chose me dérange chez lui. Son coté bulldozer, cette similitude de comportement avec Sarkozy. C'est bien peu de chose. En politique, il faut de l'ambition et de l'énergie pour réussir.

A la fin des échanges, au moment du générique, je n'ai toujours pas compris pourquoi Macron rassemble autant autour de lui. J'ai relu mes notes. J'ai écrit : "Emmanuel Macron, émission politique sur F2".
C'est tout, rien d'autre. Désolé. Il n'y a rien à écrire.
Une idée forte? Nouvelle? Non.
Le consensus par le vide.

Voici le résultat de celui qui a mis en pratique le "et/ni de droite et/ni de gauche", "je traverse les clivages", je suis "l'avenir": une page blanche. Je ne peux même pas dire si je peux marcher ou non avec lui. Macron, c'est la Suisse: c'est neutre, beau, propre, y a des banques mais on s'y emmerde.

Franchement, j'aurais mieux fait de regarder un film ou d'écouter battre le cœur de la France.

Dernière minutes :  Attentat à Stockholm. Je suis suédois.