mercredi 6 juin 2018

ILS ONT TORT

 
Jules Cesar - source assos legio vi victrix


L’exécutif se pose toujours ces questions.
Comment faire admettre l’inacceptable à sa population ? Comment rallier le plus grand nombre à la cause des privilégiés ? La méthode la plus simple est d’attaquer les plus faibles ; ceux dont l’expression est muette, de s’en prendre à ceux que personne ne respecte, que personne n’aime. Un peu de démagogie, un petit plan média par-dessus et le tour est joué. Cette étape est franchie. La preuve est la violence exercée sur les migrants. Ce manquement aux droits du gouvernement français est condamné de toute part. Preuve suivante : l’état d’urgence, entré dans notre droit commun pour lutter contre le terrorisme, nous fait remarquer par les organismes de droit humains comme indigne d’une démocratie avancée. Les aides allouées aux associations de soutiens aux plus démunis baissent de sorte que les actions sont interrompues. S’ajoute cette loi qui abroge l’obligation de 100% accès handicapés aux bâtiments neufs. Bref l’exécutif avance à pas de velours, mais il avance et manque de respect à qui l’a porté au pouvoir.

Cela laisse indifférent
Nous nous croyons protégés des agressions que nous ne ressentons pas directement. Devant si peu d’opposition, l’exécutif commence la phase 2 de son coup de force. Opprimer ceux qui nous sont cher en nous laissant croire qu’il nous protège. Il s’agit toujours des enfants.

Regardons la loi CHIAPPAS, article numéro 2. Elle admet qu’une relation sexuelle peut être librement consentie entre un adulte et un enfant de 11 ans. Donc, il n’y a pas viol. Qui croit cela ? Un pédophile sans doute. Parallèlement, le budget de la justice baisse, la protection de l’enfance est la première touchée.
La jeunesse se mobilisent pour l’amélioration de leur condition d’étude. Elle trouve indigne de mener 80% d’une tranche d’âge au BAC pour leur interdire l’entrée à l’université. Elle veut que l’enseignement supérieur prépare aux métiers de demain et aux exigences qu’impose déjà l’informatique et la numérisation. Les CRS arrivent pour évacuer les questions. Ça passe auprès de l’opinion surtout si une des leaders porte le voile. En attendant une vraie réponse, le budget des universités baisse aux vues des objectifs affichés.

S’attaquer à la représentation nationale
Puis le gouvernement fait débattre sur le superficiel, fait taire les assemblées sur l’utile. Mets cela en avant pour dénigrer le système parlementaire et les corps intermédiaires. Une loi a été voté pour interdire le téléphone portable au collège et lycée, est-ce le rôle un député ? Faire semblant de débattre, exemple : la loi nature et alimentation. Le rapport sur la politique de la ville totalement humilié. Le but des ces coups de butoir ? Montrer les parlementaires et les élus de terrains comme secondaires voir nuisibles à l’efficacité politique. L’exécutif apparait seul aux commandes du pouvoir, c’est le début du totalitarisme.

Il y a de quoi désespérer. Et pourtant non !

L’histoire de l’Homme chemine vers la liberté, l’égalité, la fraternité voire la laïcité. Au début de son histoire, l’humanité dut faire preuve de vertu pour survivre dans un monde peu adapté à elle. L’entente entre les membres de sa communauté et les autres groupes furent l’essence de ce que nous sommes politiquement. Pour sa reproduction, l’Hommes est obligé à la mixité. Alors se crée des liens sociaux, économiques. Avec le nombre grandissant, des intérêts divergents sont nés trouvant des réponses dans le conflit. Néanmoins, les restes de cette solidarité originelle demeurent dans notre ADN et rien ne peut l’exclure de notre fonctionnement.
Si nous photographions la situation actuelle, notre inquiétude est grande. Mais quelle période est à notre avantage ? Une mise en perspective nous rassure. La courbe est en constante progression. Certes, la courbe est en dents de scie, aujourd’hui la pente est descendante mais sur le long terme nous gagnons et nous gagnerons toujours. La nature humaine est progressiste. Ses valeurs, ou plutôt nos valeurs, sont conséquentes à notre pérennité d’espèce.

Qui oserait, à ce jour, rejouer la nuit de la Saint Barthélémy ?
Qui penserait lever notre armée contre la Grande Bretagne ou l’Allemagne ?
Qui proposerait de rétablir l’esclavage ou de reconquérir nos anciennes colonies ?

Que le dictateur Jules César massacrât le fils Pompée, le Républicain, ne changeât en rien le sens de notre histoire et à notre besoin de liberté.


Pompée - source Le Louvre

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