jeudi 7 septembre 2017

UN DROIT POUR LES ANIMAUX ?

Les progrès de la science démontrent que les animaux sont sensibles à la douleur et à la douceur. Cette sensibilité est physique et psychologique. Les animaux sont conscients d’eux-mêmes et des autres. La loi humaine les protège ou non en fonction de leur proximité d’avec nous ou de leurs utilités.
La capacité cognitive de nombreuses espèces se prouvent facilement en laboratoire. Les rats qui secourent un congénère prisonnier expriment de l’empathie. Les chevaux savent rire ! Les chiens décodent le sens de nos expressions faciales et distinguent jusqu’à 300 mots. A croire que le propre de l’homme est d’être proche du monde animal.

De la vie
Les animaux nous interrogent sur notre morale. Par exemple : quel est notre rapport à la souffrance ? Pourquoi faire subir à un animal des actes alors que nous condamnons ses même actes commis sur un Homme ? Pourquoi infligeons-nous aux bêtes qui nous nourrissent des atteintes à leur vie et à la vie en générale ?
La productivité est un problème quand elle n’est pas durable. L’industrie se permet des comportements contre les animaux qu’elle produit, mais aussi contre la nature. Par exemple, l’élevage industrielle empêche la socialisation des animaux de troupe. Trouver le point d’équilibre entre les différents besoins est question de bon sens. Il ne faut pas condamner systématiquement l’élevage en grande quantité. Malheureusement, la production animale restera une violence de la naissance à la mort.

A la mort
La mise à mort des animaux dans le but de se nourrir est un sujet de conscience identique à celui de la peine de mort. Beaucoup d’éleveur de petit troupeau sont triste en voyant partir leurs bêtes, jeunes ou vieilles, vers l’abattoir. Les éleveurs ont conscience de la mort. Ils souhaitent tous une mort la plus douce possible pour leurs vaches, leurs moutons...
L’évolution générale de la société vers plus de dignité concernant la vie humaine trouvera son prolongement sur la vie animale. A moins que l’amélioration de la vie animale ne promeut le confort humain. Dans beaucoup de maison le chat dort sur le lit et, dans la cuisine, on prépare un poulet élevé en batterie. D’un autre côté, dans nos prisons dorment des gens dans des conditions moins agréables que celle de notre chat. Ces paradoxes seront de moins en moins tolérables.

Les civilisations animales
Les animaux ont une culture. Certes, ils ne peignent pas, n’écrivent pas, ne prient pas. Ils ne chantent pas pour l’amour de l’art. Mais le fait de vivre en communauté, d’établir des règles, d’avoir des relations interne et inter race forme de culture que l’Homme veuille ou non. Or la culture est la base de toutes les civilisations. Donc, il faut reconnaitre un droit à ces civilisations. C’est donc un droit humain. Comme des personnes morales voire physiques, des races d’animaux ou des individus animaux relèveront de ce droit.

Vers une législation animale
Certains animaux doivent bénéficier de droits fondamentaux comme l’espèce humaine. La frontière de ses droits et les espèces ascendantes sera complexe et obligatoirement injuste. La voie possible serait de calquer cette protection sur celle des enfants. Certains cirques avec leurs animaux africains et certains zoos seront coupables de mauvais traitement et condamnés au nom de lois conçues pour les hommes. Mais les chevaux, les chiens sont-ils à exclure de cette protection ? Les centres équestre et clubs cynophiles posent aussi beaucoup de questions éthiques. Question : mettre les gens en prison supprime son autonomie. C’est une sanction judiciaire. Et nous enfermons des singes conscients sans aucun jugement… Quelles justifications?

La conscience universelle
La conscience de vivre est un don unique et partagé, alors il n’existe pas de différence entre la conscience de l’homme, du dauphin, de l’abeille. Altérer notre vision de la conscience animale revient à mépriser notre propre humanité. Les animaux ne peuvent plus être déconsidérés.



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